Alfred Rossel

Biographie

Louis Théodore "Alfred" ROSSEL, vit le jour, le 6 mars 1841, à l'auberge du "Jardin d'Amour", chez "la mère VILQUIN", sa grand-mère maternelle, cabaretière, débitante de cidre, rue du Maupas, vieille maison sise au pied de la Montagne du Roule, sur l'emplacement actuel du jardin public, à Cherbourg.

Alfred ROSSEL, sous-agent du commissariat de la marine, âgé de 37 ans, épousa le 24 octobre 1878 à Barfleur, Marie Alexandrine GROULT, âgée de 29 ans, native de ce lieu du 21 mai 1849, fille de Louis Auguste GROULT, maître au cabotage et de Bonne Dorothée MESNAGE. Le couple resta sans enfant.

Alfred (Louis Théodore Alfred) Rossel commence à composer vers 1872 pour des fêtes et des sociétés folkloriques régionales puis se détache de ces sources d'inspiration.

C'est souvent dans la diligence allant de Barfleur à Cherbourg qu'Alfred Rossel trouve l'inspiration de ses chansons. Leur succès fut foudroyant. Beaucoup de Normands connaissent la plus célèbre d'entre elles, Sû la mé, considérée dans le Cotentin comme une sorte d'« hymne national ».

Il est à l'origine de la création de la caisse de secours mutuelle des gens de mer. Il est également administrateur de l'Hôpital Louis-Pasteur et la Caisse d'épargne locale.

Un jour de 1908, en arrivant à Barfleur, il fit une mauvaise chute en descendant de la diligence. Se prenant les pieds dans la laisse de son chien, sa tête heurta violemment le sol, et des soins mal prodigués le conduisirent progressivement à la cécité.

Le 17 décembre 1926, Alfred ROSSEL, considéré comme le premier auteur dialectal du Cotentin, s'éteignit en son domicile cherbourgeois, au n°103 de la rue du Val-de-Saire.

Sources

Morceaux choisis

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